France bleu Alsace 16 janvier 2023
La savonnerie du Cèdre lance son démaquillant solide !
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Le Journal beauté mai 2022Les trésors pour la peau des cosmétiques solides signés la Savonnerie du cèdrePhoto : Savonnerie du cèdre : le shampooing solide au rhassoul du MarocPeaux sensibles, réjouissez-vous. La Savonnerie du Cèdre, entreprise artisanale et familiale française, fabrique et vend des soins solides bio conçus pour les peaux les plus fragiles et réactives. En plus des savons, la marque concocte shampooings, dentifrices, huiles et baumes, sticks à lèvres… Et un stick déodorant zéro déchet, élu meilleur produit bio 2022 selon bioalaune.com. En 2020, la savonnerie a reçu ce prix pour son shampooing solide Rhassoul et en 2021 pour son dentifrice en poudre aux 5 plantes. On a testé quelques produits et on est adeptes de ces soins solides hydratants et doux pour la peau et les cheveux. Savon Le Bijou Shampooing solide bio au Rhassoul du Maroc Et pour les plus sensibles et la peau fragile de bébé, le Savon surgras karité avocat. Avec 35 % de karité, il nettoie en douceur tout en nourrissant la peau. Même les peaux à problèmes, acné et autres imperfections, peuvent y trouver un savon aux vertus anti-inflammatoires, qui n’agresse pas l’épiderme. Il laisse une sensation de film protecteur grâce à ses propriétés de savon surgras. Libre Service actualités avril 2022L'ami hebdo avril 2022Une savonnerie alsacienne vertueuse et récompenséeEt de trois ! La savonnerie du Cèdre, à Kilstett, s’est vue récompensée une nouvelle fois par un panel de consommateurs pour son labeur vertueux. Cette fois, c’est son déodorant solide zéro déchet qui s’est vu primé : « Meilleur Produit Bio 2022 ». Vous l’aviez raté ? On vous dit tout… Sylvie, Rémi et Frédéric dans leur laboratoire de Kilstett.Frédéric et Sylvie Schwartz sont frère et sœur. Ils ont la cinquantaine et rien a priori ne les destinaient un jour à faire coïncider leur trajectoire professionnelle. De son propre aveu, Sylvie « exerçait un métier d’hommes dans un monde d’hommes » dans le bâtiment. Frédéric était passé, quant à lui, du métier d’acheteur à celui de commerçant. Touche à tout par nature, il s’est mis à faire du savon par curiosité. D’abord pour lui-même. «Le premier a été une catastrophe! » reconnaît-il volontiers. «Mais le deuxième a été super et j’en ai distribué partout, même à des proches qui se sont mis à la substituer avec succès à la cortisone pour combattre leur eczéma! » Du coup, Frédéric s’essaye à quelques marchés durant les vacances, écoule son stock vitesse grand V et s’interroge. Sa dernière affaire à Obernai ayant fermé boutique, l’homme est en quête de reconversion. « J’ai suivi une formation de savonnerie dans la Drôme. Le plus gros volet portait sur la réglementation cosmétique! » Transparence des procédésUne fois découpé chaque savon est mis à sécher 6 semaines au minimum avant d’être commercialisé.En 2016, Frédéric se lance et crée la savonnerie du Cèdre. « Je l’ai appelée ainsi parce qu’il y avait un cèdre majestueux dans le jardin de la maison où je vivais à Obernai. J’ai toujours aimé l’arbre et son huile. » Coup de chance ou coup de pouce du destin : un magnifique cèdre bleu se dresse aujourd’hui encore à 100 mètres de sa nouvelle maison à Kilstett. Là où se déploie son laboratoire. « Ici tout est carré. Le labo est aux normes ISO, garantes des Bonnes Pratiques de Fabrication Cosmétiques, nous sommes déclarés à l’Agence nationale du médicament… » Chaque recette est par ailleurs déposée sur le portail européen CPNP (Cosmetics Products Notification Portal) afin d’assurer une totale transparence. Une obligation, selon Sylvie… «Les acheteurs se montrent de plus en plus attentifs aux bonnes pratiques relatives à leurs produits de beauté. En matière d’hygiène, mais aussi d’impact environnemental. Il faut dire que le secteur des cosmétiques est le deuxième plus polluant après celui du textile… ». Une affirmation confirmée par Floriane, des Brasseuses du Vrac, épicerie éco-responsable installée depuis peu à Schiltigheim et cliente de la savonnerie, de passage à Kilstett pour compléter son stock. Car outre ses bonnes pratiques en matière cosmétique, la savonnerie du Cèdre se veut aussi vertueuse dans le traitement des déchets. «Nous ne rejetons rien dans l’environnement et nous n’avons aucun emballage plastique. Tous sont recyclables ! » assure Sylvie qui explique ainsi le recours systématique aux produits solides, notamment pour le shampoing dont Frédéric a été l’un des pionniers. «L’eau est souvent le premier ingrédient des produits liquides. Mais qui dit eau dit aussi développement bactérien. Il faut donc ajouter des produits chimiques pour les stopper ! » A la savonnerie du Cèdre, rien n’est dilué au point que dans leur argumentaire «un shampoing solide équivaut à cinq flacons de shampoing liquide. » Les produits sont emballés par un ESAT de Schiltigheim.Saponification à froid« L’entreprise a tout de suite démarrée très fort et j’ai senti que je ne pourrai pas tout faire : être à la production et à la vente… » poursuit Frédéric qui se décide très vite à faire appel à sa sœur. « J’ai hésité avant de lui demander de me rejoindre, je savais qu’elle prenait un risque… » Mais un risque calculé selon Sylvie : « Je voyais dans la savonnerie un énorme potentiel » assure celle qui dit n’avoir jamais regretté d’avoir rejoint son frère. En cinq ans, la gamme de la Savonnerie du Cèdre s’est ainsi étoffée pour atteindre aujourd’hui une trentaine de références, dont seulement huit savons : shampoing solide au Rhassoul, primé en 2020, dentifrice en poudre aux cinq plantes primé en 2021, huile de Jojoba en première pression à froid « non grasse et très hydratante », selon ses promoteurs. En outre, à la Savonnerie du Cèdre, tous les ingrédients entrant dans la composition des savons sont bio comme tient à le préciser la fratrie, rappelant au passage que cela ne coule pas de source et qu’un savon artisanal n’est pas forcément bio. «La cosmétique est un monde compliqué. Il existe quantité de labels et certains n’exigent que 8 à 12% d’ingrédients bio dans la formule pour avoir le droit de mentionner bio sur la boite. Nous avons fait le choix du label Nature & Progrès qui nous contraint à employer 100% d’ingrédients bio. » Et Frédéric d’aller même plus loin : « Bio n’est pas forcément éthique, tandis qu’éthique et bio ne sont pas forcément sans déchets. Ce sont des choses bien différentes et nous cumulons les trois. » Sur-gras et glycérineMais ce qui distingue surtout les savons du Cèdre réside dans la méthode. Dès lors que le sujet est abordé, Frédéric se montre intarissable sur les vertus de la saponification à froid. « Le savon s’obtient en mélangeant de la soude à une matière grasse, généralement de l’huile. Pour faire court, dans les méthodes industrielles, on prend des graisses animales que l’on saponifie avant d’ajouter des produits chimiques pour masquer les mauvaises odeurs et du dioxyde de titane pour blanchir. Dans les savons de Marseille ou d’Alep, si les huiles utilisées sont d’olives ou de palme, la quantité de soude est telle qu’en rinçant à l’eau salée, celle-ci est rejetée en quantité dans la nature… Avec la saponification à froid, on travaille par indice de saponification. Autrement dit, on connaît exactement la quantité de soude nécessaire par litre d’huile. En se combinant les deux forment du savon, sans résidus. » Et bienfait supplémentaire: « Si l’on emploie moins de soude, il va rester de l’huile que l’on appelle le sur-gras. Chez nous, c’est 8% de l’huile d’olives ou du beurre de karité qui ne sera pas saponifié. Cela évite cette sensation de peau sèche. » Une sensation de confort encore accentuée par un autre ingrédient miracle : la glycérine. « 8 à 9% de glycérine est produite naturellement lors de la saponification et celle-ci est importante pour la peau. C’est du caviar ! » poursuit Frédéric. « Dans l’industrie on la retire pour la valoriser sous forme de crème de soin. Du coup, le savon n’en contient presque plus ! » taclent frère et sœur en cœur. Aujourd’hui, les produits de la Savonnerie du Cèdre sont disponibles via leur site internet mais aussi quelques 200 points de vente, essentiellement en Alsace et en Lorraine. Sylvie travaille à étendre ses ventes sur le reste de la France via les réseaux de magasins bio. La configuration de leurs installations leur permettant de produire davantage. Surtout depuis que Rémi, le fils de Frédéric les a rejoint à la savonnerie. « On s’entend super bien ! dit Frédéric. Pas sûr que plus jeune, cela aura marché aussi bien. On se chamaillait plus souvent, Sylvie et moi ! » Frédéric Rihn |
Jounal des entreprises avril 2022 :
DNA du 10 mars 2022 :
Un troisième prix pour la Savonnerie du Cèdre
La Savonnerie du Cèdre, entreprise artisanale basée à Kilstett, spécialisée dans la fabrication de savons et produits cosmétiques 100 % naturels, vient de remporter un troisième prix « Meilleur produit bio » pour son déodorant solide et zéro déchet.
Et de trois. Après deux prix remportés en 2020 pour le shampoing solide au rhassoul (argile volcanique), et l’an dernier pour le dentifrice en poudre aux cinq plantes, un troisième vient de couronner le déodorant solide et zéro déchet de la petite entreprise kilstettoise.
Depuis 2016, Frédéric et Sylvie Schwartz créent des produits entièrement fabriqués à la main avec des ingrédients nobles et bio (savons, shampoings, baumes, huiles, et dentifrice) vendus sur leur site internet ( www.savonnerieducedre.com ) et chez des revendeurs partenaires (magasins bio, épiceries vrac…).
« Le procédé de fabrication utilisé, la saponification à froid, permet aux savons et shampoings solides de conserver toutes les vertus des ingrédients », expliquent-ils. Les savons, vegan, contiennent 35 % minimum de beurre de karité et sont surgras, préservant ainsi le film hydrolipidique de la peau. Autres avantages de la saponification à froid : elle requiert très peu d’énergie, ne rejette aucun produit nocif pour l’environnement et ne génère pas de déchets.
Depuis six ans, le duo poursuit l’aventure familiale avec passion et pousse l’exigence - qualité des produits, respect de l’environnement et des personnes - toujours plus loin. Zéro produit de synthèse, emballages minimalistes, aucun test sur les animaux… Le déodorant stick primé, labellisé « Nature & Progrès », est notamment composé de cinq ingrédients 100 % biologiques (huiles essentielles de palmarosa, lavande, petit grain bigarade et cire d’abeille). Son support d’origine, en plastique, a cédé la place à du carton biodégradable fabriqué en France. Un « allié longue durée et zéro déchet » vendu au prix de 11,90 euros les 75 ml.
Nettoyant visage zéro déchet
Le dernier-né de la savonnerie, le savon visage « Le Bijou », saponifié à froid, contient des huiles de rose musquée, du karité, de l’huile de jojoba et d’amande douce. « On entend souvent dire que le savon n’est pas fait pour le visage parce que ça tiraille, que la peau est déjà très sèche », soulignent les fondateurs, qui ont alors imaginé un nettoyant visage ultra-doux, zéro déchet et aux vertus démaquillantes et apaisantes.
L’entreprise, qui travaille en collaboration avec un Esat local, bénéficie de la mention « Nature & Progrès » qui garantit des produits respectueux de l’environnement, des hommes et des animaux, et du label Slow Cosmétique. La marque est également garante du respect des Bonnes pratiques de fabrication cosmétique (BPF) et est déclarée à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ( ANSM ). Autant d’efforts récompensés par les prix « Meilleur Produit Bio » remportés depuis quelques années, décernés par un jury de 100 consommateurs.
Le journal des entreprises Mars 2022
La savonnerie du cèdre mise sur
l'indépendance et le bio
Par Lucie Dupin, le 11 mars 2022
La savonnerie du cèdre située dans le Bas-Rhin a été lancée par un
frère et une sœur qui ont souhaité se reconvertir à l’aube de la
cinquantaine. Elle développe une démarche écoresponsable et ses
produits bio sont reconnus par les consommateurs.
Et de trois distinctions. Pour la troisième année consécutive, La savonnerie
du cèdre se voit attribuer par l’organisme Biotopia le prix du meilleur produit
bio d’après un panel de consommateurs aguerris à la consommation bio.
Après un shampoing solide en 2020, un dentifrice en poudre en 2021, c’est au
tour d’un déodorant d’être distingué en 2022. De quoi conforter la petite
entreprise bas-rhinoise située à Kilstett (CA 2021 : 500 000 euros ; deux
associés et un salarié à temps partiel) dans son engagement écoresponsable.
L’entreprise artisanale de savons et de cosmétiques naturels et bio est née en
2016 alors que Frédéric Schwartz, après un passé de responsable des achats
dans une entreprise de BTP, a décidé de professionnaliser sa pratique de la
fabrication de savons "pour répondre au besoin de créer quelque chose
d’éthique", explique-t-il. "Au départ, j’ai élaboré des compositions de savons
faits maison pour apaiser l’eczéma de ma fille. Puis j’ai suivi une formation de
savonnier dans la Drôme et une formation à la réglementation cosmétique
européenne", poursuit l’entrepreneur.
Un label exigeant
La production de La savonnerie du cèdre est issue de la technique de
saponification à froid. Dès le début, l’entreprise a souhaité être labellisée
Nature & Progrès. "Ce label n’est pas le plus connu mais c’est le plus exigeant.
Il y a ainsi beaucoup de matières premières que nous ne pouvons pas utiliser
dans nos produits. Nous sommes puristes, 100 % de nos matières premières
sont bio, hormis l’eau", détaille Frédéric Schwartz, dont la carrière d’acheteur
l’aide à sourcer les matières premières bio. Si certaines d’entre elles viennent
d’autres continents, comme le karité, elles sont issues du commerce
équitable. Frédéric Schwartz insiste "quand on fabrique, on ne rejette rien,
tout est utilisé et réfléchi dans une démarche écoresponsable".
Circuits courts
Sylvie Schwartz, la sœur de Frédéric, l’a rejoint dans l’entreprise en 2018 pour
prendre en main le développement commercial. "J’ai effectué toute ma
carrière dans le domaine du BTP, qui est un monde d’hommes. Après
beaucoup de réflexion, j’ai sauté le pas à l’âge de 50 ans, c’était le moment de
se lancer dans une activité indépendante", se souvient Sylvie Schwartz qui
apprécie cette indépendance et le partage de valeurs communes avec les
partenaires de La savonnerie du cèdre. L’entreprise promeut les circuits
courts avec un logisticien situé dans le nord du Bas-Rhin, un imprimeur à
Illkirch-Graffenstaden et un ESAT à Schiltigheim en charge de l’emballage.
"Nous entretenons des relations privilégiées avec eux, nous sommes
solidaires", souligne la dirigeante.
Aujourd’hui, la savonnerie vend ses produits dans 200 points de vente en
Alsace Lorraine en magasins et épicerie bio et vrac et 20 % des ventes
proviennent du site internet de l’entreprise. Les références de La savonnerie
du cèdre sont aussi disponibles dans le réseau de magasins Naturalia et le
savonnier souhaite maintenant se faire référencer par d’autres acteurs
nationaux du bio. Dans un domaine très concurrentiel qu’est celui de la
savonnerie artisanale, Sylvie Schwartz estime que "l’année 2022 sera une
année charnière puisqu’en 2021, les épiceries et magasins bio ont enregistré
une chute de leur fréquentation de l’ordre de 20 % au niveau national après
un essor lors des confinements". La savonnerie du cèdre, qui compte une
trentaine de références, en prépare cinq nouvelles à lancer cette année.
Gazette Slow Cosmétique Janvier 2022
Maxi-Flash Novembre 2021
Kilstett – La savonnerie du Cèdre baigne dans le naturel
Suivant une démarche éthique complète, locale, bio, zéro déchet, la savonnerie du Cèdre voit bien plus loin que son laboratoire de production à Kilstett.
Chacun son poste dans la savonnerie artisanale de Frédéric, Rémi et Sylvie. / ©SB
Tout a commencé dans une salle de bain à Niederbronn, alors que Frédéric Schwartz, le fondateur qui se dit « touche-à-tout », a mélangé quatre ingrédients et fabriqué « suffisamment de savon pour les 200 ans à venir. Ma fille, Pauline, a réussi à se passer de cortisone pour soigner son eczéma en utilisant mes savons, je me suis dit que ça pourrait servir à d’autres ». Direction les marchés, et la création en 2016 de la savonnerie du Cèdre, du nom « du bel arbre bleu qu’on avait au jardin ». En 2018, il déménage à Kilstett pour un local plus grand, et débauche sa sœur, Sylvie, commerciale. L’année dernière, son fils de 24 ans, Rémi, les a rejoints à la production.
Un séchage de six semaines
Dans le petit local, les odeurs fleurent bon le savon et le sol est glissant. D’un côté, les réserves d’huiles et de beurres, karité, coco, olive, amande douce, de l’autre les huiles essentielles. « Lorsque vous voyez “parfum” sur un emballage, c’est forcément de synthèse. Nous n’utilisons que des huiles essentielles, donc naturelles, et tout est bio », explique Frédéric en secouant un bidon de mélange maison “agrumes”. La suite du procédé, c’est la saponification à froid dans une grande cuve, afin de préserver les bienfaits des ingrédients, puis le moulage, le découpage, et le séchage qui dure six semaines.
D’où les dizaines de caisses de savons qui sèchent le long du mur : « On obtient une savonnette qui ne fond pas tout de suite », explique Sylvie. « Et tous nos savons sont à minimum 35% de beurre de karité, c’est le chouchou de notre fabrication, pour préserver le film hydrolipidique de la peau. Mais nous sommes allés jusqu’à 50% pour le dernier-né de la gamme, un savon visage que nos clientes réclamaient. » À cela s’ajoutent des shampoings solides, déodorants ou dentifrices.
De quoi satisfaire une clientèle en phase avec son époque : pas de rejets environnementaux ni de déchets plastiques – l’emballage consiste en une étiquette collée par l’ESAT de Schiltigheim – , peu de transport vers 200 points de vente locaux, et un label Nature et Progrès. Et pour convaincre les adeptes des additifs moussants, Frédéric garantit « des bulles fines comme de la chantilly ! »